samedi 5 septembre 2009

Galerie d'art dans le métro




Autres curiosités à Moscou





Le kremlin





Autour de la place rouge




Le compte à rebours commence

Nous avons choisi de partir avec le bus et le départ fut très chaotique car en même temps que nous, partait un groupe de vacanciers aux nombreux bagages. Il fallait caser tous les sacs à dos et nos vélos dans le bus et le chauffeur n’était pas du tout disposé à faire un effort.
La gare routière n’était pas proche du centre ville de Moscou et il pleuvait à notre arrivée. Entre les averses, par de longues, larges et rectilignes avenues, nous atteignons la gare de Léningrad vers 18 heures.
Nous rôdons autour de la gare de Kalingrad, juste en face, à la recherche de rabatteurs qui nous permettraient de trouver une chambre ou un appartement et qui sont supposés fréquenter ce lieu. Mais là encore, la chance n’est pas avec nous et rien n’est proposé. A une heure du matin, en désespoir de cause, nous faisons appel à un chauffeur de taxi qui nous facilite l’entrée dans l’hôtel de la gare ferroviaire pour 2500 roubles, soit tout de même 55 euros.(normalement il faut un billet de train pour y avoir accès). Le pire, c’est que nous serons délogés à 6 heures du matin, car nous sommes clandestins... donc il faut déguerpir au plus vite… Nous traînons jusqu’à 8 h mais cela fait encore cher l’heure de sommeil ! La question reste la même que la veille, comment trouver un hébergement à un prix correct ? Nous finissons par obtenir une visite dans une chambre située près de cette gare, mais grosse déception, il n’y a qu’un canapé minable faisant office de lit pour un prix de 2000 roubles sans possibilité de négociation. Nous continuons notre recherche et allons nous renseigner du coté des agences immobilières. Nous avons enfin la chance de rencontrer le propriétaire de l’agence qui parle un peu notre langue. Cela aide beaucoup, il prend la tâche à cœur et nous trouve un appartement plutôt rapidement dans un quartier au Nord de la ville. Il est situé après la troisième voie circulaire (périphérique), et il faut compter une bonne demi-heure de vélo avant de rejoindre le cœur de la cité et un autre quart d’heure jusqu’au Kremlin. Le prix nous convient et en prime, je vais pouvoir revendre mon vélo au propriétaire de cet appartement qui se charge également de notre transport à l’aéroport. Qui dit mieux ? Nous pouvons emménager et préparer le programme pour les quelques derniers jours à passer dans la capitale.

Chacun connaît de Moscou la Place Rouge, le Kremlin et la cathédrale multicolore Saint Basile.
Y a t-il d’autres curiosités et trésors cachés. ? Nous avons commencé par nous rendre à la cathédrale Saint Sauveur. Sur l’arrière, il est possible d’accéder à un pont qui permet d’apprécier la vue sur le fleuve « La Moskva ». La promenade peut se poursuivre et continue à longer les remparts du Kremlin. De ce fait, nous parvenons à la place rouge par le Sud à proximité de la très célèbre cathédrale Saint Basile le Bienheureux. Elle fut érigée en 1555 sur l’ordre d’Ivan IV le Terrible qui n’hésita pas, dit-on, à faire crever les yeux des architectes pour qu’ils ne puissent en aucun cas reproduire un tel chef d’oeuvre. Depuis là, nous apercevons la Place rouge, bordée à l’ouest par l’enceinte du Kremlin, à l’est par le Gum, et au nord par l’ancienne Douma et la porte de la Résurrection. Cette place peut être classée parmi les plus belles du monde. Le lendemain, nous partons du coté du couvent Novodievitchi, qui est une annexe du Musée d’histoire. C’est un remarquable ensemble architectural religieux, fondé en 1524 par le tsar Vassili. En contrebas, depuis l’étang se dégage une splendide vue et d’après les cartes postales ce serait encore plus admirable en hiver. Bien entendu, il faut absolument visiter le Kremlin composé de plusieurs cathédrales toutes très charmantes, riches en icônes anciennes et profiter de la vue des coupoles de Saint Sauveur. Un jardin floral très bien aménagé permet de se détendre à condition qu’il ne se mette pas à pleuvoir. La fin de l’après midi a permis de se rendre dans le quartier commerçant d’Arbat et sa zone piétonnière. Dans cette rue, bordée de monuments d’époque, on trouve une quantité impressionnante de magasins de souvenirs. Il est facile de se laisser tenter par les célèbres boîtes décorées et les poupées russes emboîtables de 5 à 10 pièces ou Matriochkas. Un endroit plus incongru qui mérite également le détour est le métro. Il est très profond, les escaliers roulant sont interminables.
Il existe de très belles stations recouvertes de marbre, de fresques, de statues et d’ornements dorés, nous allons en admirer 6. Là aussi, le comportement des Moscovites est exemplaire, ni bousculade, ni violence, ni délinquance, ni malpropreté.

Nous sommes le 20 août, je suis dans la salle d’embarquement, il est presque l’heure de prendre l’avion, ce qui signifie la fin de ce voyage et je suis partagée entre la joie des retrouvailles et la tristesse qu’implique mon retour vers le monde civilisé et du travail…. Heureusement, il me reste une semaine, le temps d’une escapade à Niort et de prolonger encore le rêve grâce à mes photos et tous les souvenirs stockés dans ma mémoire

Souzdal, presque autant d'églises que d'habitants





De quoi devenir complètement cloche





Souzdal, un comte de fées

Etre à Souzdal, c’est presque vivre un conte de fées. En premier lieu, nous avons la chance de trouver une chambre adorable entièrement boisée dans une très belle maison située à proximité du Kremlin, avec vue sur les clochers des monastères.
Le lieu en lui-même est magique, on trouve une profusion de cathédrales, monastères et églises sans oublier le Kremlin avec ses remparts de plus de 1 kilomètre de long. On a presque l’impression que la ville compte autant d’églises que d’habitants. J’ai beaucoup aimé la visite des monastères et la vue sur les coupoles bleues pailletées d’or de la cathédrale de la Nativité de la Vierge. Dans cette petite ville médiévale, on trouve une place marchande bordée d’arcades et on peut s’attarder pour acheter fruits et légumes de saison aux petits producteurs du lieu ou des souvenirs. Un violent orage perturbe notre dernière soirée mais c’est avec regret que nous poursuivons vers notre dernière destination : Moscou.

Décor très religieux dans la ville






Aux portes de Vladimir

Nous sommes le mardi 11 août et nous prenons le train en direction de Vladimir. Le trajet ne dure que 3 heures 30 et vers 13 heures nous sommes à destination. L’endroit est touristique et nous ne trouvons pas de logement à prix modéré en dehors d’un hôtel à 1 380 roubles (30 €). Il est encore dirigé à la manière soviétique et il faut montrer de nombreux papiers pour pouvoir prétendre au « sésame ». Après presque une heure d’enregistrement, nous pouvons prendre possession de la petite chambre correctement accomodée. Vladimir est une ville faisant partie de l’anneau d’or au même titre que Souzdhal, et se distingue par de très beaux monuments notamment le long de l’artère principale (rue Bolchaya Moskovskaya). On peut y admirer la porte d’Or, la cathédrale de l’Assomption et celle de Saint Dimitri. Il y a un magnifique monastère entouré de jardins soignés Le lendemain, nous enchaînons par la visite de Souzdhal, situé à une trentaine de kilomètres. Pour ma part, je prends un bus, car je ne suis pas remise de ma chute à vélo de la veille. Gérard préfère pédaler sur 40 kms au travers de la campagne russe.

Autres curiosités dans cette ville



Regarder en l'air, c'est également brillant




Les ravissants bâtiments d'époque





Une ville à ne pas manquer, Nijni Novgorod !

D’après notre guide, Nijni Novgorod, sur les bords de la Volga, dégage beaucoup de charme et ne peut pas laisser indifférent le visiteur. Nous avons décidé de nous arrêter deux jours. Cette ville est très proche de Moscou, plus exactement à 441 kilomètres et à seulement 1 heure de décalage horaire. De plus en plus, cela nous laisse pressentir la fin du voyage. …
C’est aussi notre dernier long trajet en train (1370 km), et ce dernier aura été marqué par un accueil peu aimable de la provodnitsa (hôtesse du train). Elle regardait d’un mauvais œil nos vélos et ne voulait pas qu’ils restent dans le tambour inutilisé (chaque wagon n’est ouvert que d’un côté lors des arrêts, ainsi la sécurité du wagon est assurée puisque la provodnisa contrôle tous les passagers entrant). A cinq heures du matin, alors que tous les voyageurs étaient en plein sommeil, nous avons été obligés de les monter en haut de notre compartiment. A 23 heures 30 tapantes, c’est cette même hôtesse qui s’est chargée de notre réveil pour nous laisser en gare…sans beaucoup de ménagement. Pour nous, il est presque 1 heure du matin et chercher un hôtel à une heure si tardive s’est révélé difficile. En effet, nous ne trouvons rien à un prix raisonnable, et nous sommes obligés de revenir sur nos pas, c’est-à-dire à la gare et de dormir dans la salle d’attente. L’avantage est que nous sommes à pied d’œuvre pour acheter le dernier billet de train pour Vladimir. Nous partons déjeuner dans le « Mac Donald » situé en face et muni d’une zone Wifi. Cela permet de mettre à jour nos courriers. Ensuite, il nous reste la tâche la plus laborieuse de la journée, celle de trouver un endroit pour loger. La chance est avec nous, car un jeune Russe tenant un magasin de téléphones va entreprendre toutes les démarches à notre place et nous trouve un appartement bien situé et à un prix très correct. Nous disposons de tout l’après midi pour nous promener dans le centre ville très pittoresque avec une rue piétonne bordée de magnifiques bâtiments bien peints d’époque et d’architecture très soignée. Partout nous découvrons de très belles églises coiffées de clochers bulbeux. Il existe aussi un ancien kremlin entouré de murs massifs et de 11 tours, qui abrite des bâtiments administratifs et de beaux parterres fleuris. De son esplanade, la vue sur d’autres églises, la campagne plate, bocagère et le fleuve est magnifique. Il fait beau et nous profitons de la fin de la soirée pour longer la Volga. Le lendemain, nous avions projeté d’aller dans le village de Makarévo situé à 60 kilomètres et de prendre le bâteau pour nous y rendre. Malheureusement, nous n’avons jamais trouvé ce dernier, car il ne navigue pas tous les jours. Nous passons la journée à continuer nos visites d’églises, peut-être en quête d’un graal… et franchissons le long pont en direction de la gare afin de nous rendre au marché du miel et à celui tenu par les ethnies russes du Sud. Je passerai la fin de cette deuxième journée à flâner aux abords de la rue piétonne et du fleuve, à la recherche d’autres bâtiments d’époque.

Photos sous la pluie !