jeudi 13 mai 2010

Suite du voyage, depuis Boukhara

Je continue en direction de Boukhara, deuxieme ville sur le parcours de la route de la soie plus a l ouest de Samarcande.
J effectue egalement ce trajet par le train ainsi que le couple de hollandais que je rencontre frequemment.

Boukhara a su garder un esprit plus oriental, c est une ville tres commerciale avec une diversite d echoppes installees dans les anciens caravanserails ou dans des coupoles dont celle des chapeliers. Autour de la place principale Liab-i-khaouz, sous les arcades du quartier juif ou dans les allees couvertes du bazaar des joalliers, je me sens dans une autre ambiance un peu comme dans les souks marocains.

La qualite de l architecture, la richesse des ornements, la diversite des couleurs font oublier que c est un endroit trop touristique. Boukhara est une perle au coeur de l Asie Centrale, une ville tres animee et peuplee de plus de 300 000 habitants.
J ai pris beaucoup de plaisir a deouvrir tous ces monuments souvent a l allure tres impressionnante. L ensemble Poy-Kalon est un vrai plaisir pour les amateurs de photos au lever comme au coucher du soleil. Retenons aussi la forteresse (ou encore mieux les toits de l hotel Caravan) qui surplombe toute la ville et enfin le Tchor-Minor si particulier avec ses 4 tours ou petits minarets.

Apres cette deuxieme etape, je poursuis ma route en direction d Ourgentch puis de Khiva en taxi partage. Certes, c est confortable, mais on attend qu il soit rempli de 4 ppassagers pour partir, par consequent bien incertain quant aux horaires de depart et d arrivee. On negocie le prix, sachant que de toute facon en tant que touriste `on se fera avoir sur le prix` mais seulement de quelques euros…
Je suis bine inspiree de choisir cette periode pour partir car j arrive juste pour le festival. Ainsi pendant 2 jours, j assiste a un defile folklorique, de danses et musiques en tous genres. Cest simple, je n ai pas assez d yeux pour tout regarder. Mais comment assister au gala de cloture sans invitation officielle ? Eh bien tout simplement en se postant devant la porte d entrée d un air presque larmoyant. Je crois que la fille de l actuel president a honore de sa presence la derniere soiree et par consequent moi aussi.

Khiva est une ville musee a ciel ouvert, une curiosite unique en son genre. C est comme un décor de cinema, c est egalement un voyage dans le temps de 2500 ans. Aux aurores comme aux crepuscules, Khiva retrouve son veritable visage celui d une fascinante ville fortifiee. Dans la fortersse d Ichan Kala se trouve imbrique un ensemble de batiments dont de multiples mosquees et madrasas ainsi que 2 imposants minarets. Le plus joli est celui de Kala Minor ou minaret coupe. Il devait etre le plus haut de toute l Asie Centrale mais il ne fut jamais acheve et n atteint que 26 metres de hauteur. En effet, L architecte a pris la fuite avant de terminer son chef-d oeuvre car le khan prevoyait de l executer sitot le travail fini. Il est possible moyennant 3000 sums (un peu plus d un euro) de gravir la centaine de marches du minaret Islam Kodhja. Inutile de vous dire que la vue est magnifique, vous laissant dominer toute la ville historique de khiva.

La derniere etape de cette remontee vers le nord est Nukus. C est une ville sans beaucoup d interet touristique en dehors de son musee d art, un veritable tresor puiqu il abrite une des plus belles collections de maitre de l avant garde sovietique. Il possede egalement un important fond d artisanat Karakalpak et d antiquites de cette province.
Je termine par une escapade au bazaar de la ville avant de prendre ce soir mon envol pour sillonner une autre region situee a l est du pays, presqu aux fontieres du Kirghizstan, la vallee de Ferghana.

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