samedi 5 septembre 2009

Beijing ou Pekin

Mon nouveau visa expire le 05 juin et non pas le 15 juin comme sur l’ancien passeport. Anomalie de l’administration chinoise, lorsqu’on perd son passeport, on perd également son visa d'origine et le maximum de temps accordé est fixé à 30 jours. Je dois me dépêcher car je ne souhaite pas quitter la Chine sans avoir vu sa capitale Béijing ou Pékin.

Gérard, qui n’est pas aussi pressé décide de s’attarder dans deux mégapoles du bord de mer :
* Sur une presqu’île, Quingdao a 2 visages, une ville laborieuse, industrielle, portuaire et une station balnéaire aux aménagements remarquables, 6 plages, qui se suivent dans des baies sur 40 kms. Ce fut une concession allemande, ces derniers y ont laissé une fabrique de bière de renommée mondiale (savez-vous que les Chinois sont les premiers producteurs de bière au monde ?) Ici, ce sont déroulés les jeux olympiques aquatiques.
Devant tous les restaurants trônent un tonneau de bière et une variété de fruits de mer exposés dans des bassins oxygénés : huîtres, palourdes, couteaux, escargots, coquilles St Jacques.
* Tianjin, port de Pékin sur un bras de mer, fut l’objet de nombreuses concessions occidentales. Les anciennes demeures des occupants subsistent et sont conservées aux bords de rues devenues piétonnières.
Des trains à grande vitesse relient ces 2 villes à Beijing.

La capitale a au moins 2 sites immanquables à savoir la cité interdite et la grande muraille. Le premier site nous plonge dans le passé, celui du temps des empereurs. Cette cité est en fait une ville dans la ville de Pékin délimitée par une fortification. Le mieux est de commencer la visite par la porte Sud, juste après avoir franchi la porte de la voûte céleste. C’est d’ailleurs sur cette porte que se trouve affiché un grand portrait de Mao qui porte son regard sur la place Tiananmen. La visite se poursuit vers le nord et consiste à voir une succession de palais des plus récents au plus anciens. C’est un endroit très vaste et une journée ne suffirait pas pour tout explorer. Je reste impressionnée par la grandeur des lieux.
Parvenir à Pékin suppose ensuite aller à la Grande Muraille de Chine. Plusieurs endroits sont possibles Baldaling, Simatai et Jinshanling. Nous avons choisi le dernier lieu car mieux préservé, plus loin et moins visité que les deux premiers sites. Chance pour nous, il fait un temps magnifique le 10 juin, date que je ne saurais oublier. Beau jour d’anniversaire que de cheminer sur ce travail colossal qui a sans doute exigé le sacrifice de milliers d’hommes pour acheminer ces matériaux et les mettre en œuvre sur les arêtes des montagnes.
Pékin est également une ville très peuplée mais aussi très étendue. Les chinois ont eu la sagesse d’aménager de nombreux parcs et temples comme le Great Heaven Temple, Jinshan Park et sa pagode au sommet de la petite colline, le Park Behai avec son lac et une reconstitution de jardins comme à Suzhou, le parc du temple des lamas, le palais d’été., etc.

Pour obtenir l’extension de mon visa chinois et celui de la Mongolie, par les différentes démarches administratives, j’ai pu connaître les parcours du métro, les artères à 10 pistes dont 2 pour les nombreux vélos dont les nôtres Deux jours de pluie m’ont permis de « magaziner ». C’est la ville idéale pour dépenser son argent dans les Silk Market et se laisser tenter par des articles en tous genres : vêtements, chaussures, sacs, matériels électroniques, souvenirs.

Après cette pause dans le voyage, il est temps de reprendre la route pour atteindre la Mongolie.
La partie au Nord-Ouest de Pékin donne déjà un avant goût de ce prochain voyage, vastes plaines bordées de montagnes, troupeaux de moutons, ceci contrastant avec ce que nous avons connu avant, aucun espace inculte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire