Vers Hangzhou et Suzhou

Je crois qu’il est urgent de reprendre ma plume ou plutôt mon clavier pour vous raconter la suite de mes diverses pérégrinations depuis la ville d’Hangzhou.
Hangzhou est une ville où je pourrais facilement m’installer et vivre. A la fois ville moderne (gratte ciel et tours de verre) et ancienne (quartier historique), elle ne manque pas d’intérêt et de charme d’autant plus qu’un lac se trouve à ses abords. Nous longeons la digue Bai qui sépare ce lac en deux parties, découvert les petites îles situées à l’intérieur, et admiré les collines verdoyantes surtout depuis la pagode de Leifeng. Elle comporte au moins huit toits et permet d’avoir une vue plongeante sur le lac et la ville. On peut également flâner dans le musée de la soie et se laisser tenter par quelques achats. Un autre centre d’intérêt est de se promener dans le quartier des vieilles maisons en complète restauration et de s’y égarer.

Suzhou, la Venise chinoise de l’Orient ceinturée et quadrillée de canaux, est à l’image de la ville précédente, en plus typique encore car elle a un passé historique plus conséquent. Le charme de cette ville tient principalement à deux choses à savoir les promenades en canots dans la partie ancienne, et aussi la découverte des jardins. Nous avons choisi d’en visiter trois, le jardin du pavillon des Flots, le jardin du Maître des Filets et le jardin de la Politique des Simples. Tous ces noms inspirent à la rêverie. D’ailleurs, qu’est ce qu’un jardin ? C’était autrefois un lieu bien aménagé où les lettrés de l’époque venaient y jouir des plaisirs de la contemplation et de la méditation et des intrigues amoureuses. C’est une succession de pavillons richement meublés et dans ce dédale, on finit par trouver un bassin d’eau, un aménagement de plantes vertes, des massifs de fleurs et des bonsaïs. Le premier jardin visité est de loin mon préféré car celui-ci est relativement petit, pittoresque et très tranquille à l’inverse du dernier, trop grand et soumis à l’invasion du tourisme de masse.