Dernière semaine en Mongolie et passage de la frontière russe

Que s’est-il passé depuis mes derniers écrits du mois dernier ?
Comme vous l’avez sans doute remarqué le blog a été retiré en raison d’un changement informatique chez Yahoo.
Évidemment, vous voilà privés de nouvelles car créer un autre blog avec des accès sur Internet plus rares n’a pas été ma préoccupation principale. Veuillez m’excuser pour cette interruption.

Après notre circuit en Mongolie, il nous restait une semaine pour voyager autrement. Nous avons par conséquent repris notre façon habituelle de voyager en alternant vélo et transports locaux, bus ou train. Nous sommes allés passer quelques jours dans le parc de Terelj, à 60 kilomètres d’Ulan Bator afin de profiter encore une dernière fois des prairies verdoyantes, de la pâture des troupeaux et dormir dans une yourte.
Après cette escapade nous avons repris le train depuis Ulan Bator, connu sous le nom de transmongolien jusqu’à la ville intermédiaire de Darkkan laquelle se divise en trois parties : la ville administrative, la ville ancienne et la ville nouvelle avec ses blocs d’appartements.

Avant de franchir la frontière entre la Mongolie et la Russie, il y a une bourgade nommée Subbatar. C’est justement à cette gare ferroviaire que l’on s’occupe de tamponner les passeports. Le train avance lentement, le paysage change au fur et à mesure des 30 kilomètres de trajet, les yourtes disparaissent au profit des maisons de bois sibériennes, de moins en moins de prairies, davantage de forêts de mélèzes, pins et bouleaux. Nous pressentons les grands espaces boisés sibériens.


Pour entrer en Russie, il nous faudra patienter encore un peu car à Kauschi le train s’arrêtera 3 heures pour effectuer les formalités douanières habituelles.
Nous atteindrons la ville d’Ulan Ude très tardivement car non seulement le train roule à petite vitesse mais il s’arrête à toutes les gares. Nous traversons la Sibérie doucement mais sûrement. L’alphabet est différent du nôtre et cela nous occupe l’esprit de déchiffrer le son de chacune des lettres et de recomposer les mots.

Nous ne connaissons rien des habitudes et modes de vie russes. Nous sommes plutôt surpris du prix demandé pour une chambre d’hôtel : 2 000 à 4 000 roubles, soit de 40 à 90 euros, c’est plus cher qu’en Asie (Chine, Mongolie) voire en France ! A force de chercher, nous trouvons un hôtel à 1 400 roubles. Ce montant est ramené à 800 roubles si nous prenons la chambre à partir de minuit. Autant attendre dans le hall car il est plus de 23 h 30. A ce tarif, la chambre est au 5 ième étage, sans ascenseur, et ne contient que deux petits lits, pas vraiment le grand standing.

Cette ville possède, sans doute comme beaucoup de villes russes, une large place centrale avec la statue de Lénine, plus exactement ici sa tête, et d’imposants bâtiments aux alentours. Une zone piétonne est aménagée, non loin de là, se trouvent une chapelle ainsi qu’une église orthodoxe avec plusieurs dômes et croix dorés.