samedi 5 septembre 2009

Du lac Baîkal à Irkoutsk

La suite du voyage prévue est le parcours du transsibérien en s’arrêtant dans quelques villes étapes dont Irkoutsk, Krasnoïarsk, Novossibirsk, Omsk, Iekaterinbourg, Nijni Novgorod, Vladimir, Souzdal et enfin Moscou.
Mais avant d’atteindre Irkoutsk, il y a un endroit à ne pas manquer, c’est bien sûr le lac Baïkal. Presque une mer, il mesure 636 kilomètres de long, 60 kilomètres de large et il peut atteindre une profondeur de 1637 mètres. Il contient de ce fait près d’un cinquième des réserves d’eau douce, non gelée, de notre planète. Sa grandeur et sa profondeur augmentent car il est le résultat d’une faille.
Nous le longeons soit par le transsibérien jusque Missovaya, en vélo jusque Tanjue et en dernier par la voie touristique et « à fleur de côte » afin d’atteindre Port Baïkal, et de l’autre coté du fleuve Angara venant d’Irkoutsk la ville de Listvianka.
Nous apprécions de goûter aux poissons séchés, fumés et marinés par « les gens du coin ».
En dehors d’un temps superbe et de magnifiques paysages il faut pour s’y baigner une bonne dose de courage dont je fais défaut. Gérard n’a pas hésité un seul instant pour se baigner.

Nous rejoignons Irkoutsk en longeant le fleuve Angara. Cette ville dont la réputation n’est plus à faire se distingue par ses quartiers d’origine avec ses maisons de bois aux fenêtres peintes et bien décorées.
Le bord du fleuve est aménagé de sorte qu’il est très agréable de s’y balader. A proximité et au bout de la place Kirova, deux églises (Saint sauveur et polonaise), une cathédrale peuvent séduire le visiteur.
A ce niveau du parcours, nous sommes à 5 185 km de Moscou avec un décalage de + 5 heures, Vladivostok est à 9 289 km et compte 13 heures de décalage.
Pour arriver à la capitale, il faut être 88 heures dans le train sans compter les arrêts dans les grandes gares. C’est sûrement préférable de scinder le trajet pour d’une part éviter la monotonie et d’autre part découvrir quelques villes russes. Souvent, elles sont situées en bordure de fleuve comme le Ienisseï, l’Ob ou la Volga.
Comment s’occuper dans le train ? Tout d’abord, en profitant du paysage, des vastes étendues de forêts, prairies clairsemées de villages aux maisons de bois avec volets colorés. Mais on peut aussi lire, écrire et bien entendu manger. C’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres passagers. Certains parlent anglais et le contact devient plus facile et enrichissant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire